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1 400 élèves de SciencesPo parés pour cinq jours de compétition

Updated: Jun 23, 2018

Les étudiants de la grande école entrent en effervescence : l’événement sportif

et artistique qu’ils attendent depuis un an commence aujourd’hui.

 

L’équipe de cheerleading Europe-Amérique du Nord à l’entraînement, hier, au parc Léo-Lagrange. Cette discipline est l’épreuve-phare du campus rémois. Divers sports et arts feront l’objet d’épreuves. Photographe : Tristan Relet-Werkmeister

Après Dijon en 2017, Reims sera cette année l’hôte du Minicrit, une compétition sportive et artistique inter-campus de SciencesPo Paris, existant depuis 2003. Toutes les antennes de la grande école seront représentées : Dijon, Le Havre, Menton, Nancy, Paris, Poitiers et Reims. Plus de 1400 personnes sont attendues dans la cité des sacres, soit 400 de plus que pour la dernière édition rémoise de 2013. Particularité locale, le collège des Jésuites accueille deux programmes donc deux équipes distinctes, Europe-Amérique du Nord et Europe-Afrique , qui seront opposées tout au long de la semaine.


1 - LOGISTIQUE

Les festivités commenceront ce mardi après-midi par une cérémonie d’ouverture. Concrètement, les infrastructures sollicitées par le Minicrit (parking du stade Delaune, stade Georges-Hébert, complexe René-Tys, parc Léo-Lagrange et Kabaret) seront réservées à la compétition et seuls les étudiants peuvent y assister. Les équipes et supporters sont pour la plupart déjà arrivés en

bus et sont majoritairement logés à l’hôtel (600 personnes concernées) mais aussi chez les “sciencespistes” locaux (200 personnes concernées).


2 - COÛT

L’association Minicrit travaille sur l’édition de Reims depuis juin 2017. Le coût total de ces Collégiades, autre nom de cet événement, est d’environ 120 000 €, financé à hauteur de 80% par la billetterie, 12,5% par les subventions de SciencesPo et 7,5% par des partenaires privés et

la mairie de Reims.


3 - ENCADREMENT ET SÉCURITÉ

L’édition dijonnaise de 2017 avait été entachée par quelques débordements (tapages, incidents mineurs sur la vioe publique) que l’organisation souhaite éviter à tout prix. Cette dernière a veillé à occuper les participants en permanence pour éviter les éventuels dérapages. Un stand de la Croix Rouge ainsi que 12 agents de sécurité seront présents en permanence, à la fois pour soigner les sportifs blessés et fouiller les sacs des spectateurs. Aussi une charte a-t-elle été adoptée, notamment pour rappeler les règles de bonne conduite. Les festivités s’achèveront ce samedi 26 mai.

 

3 questions à Tilman Turpin, Directeur du campus de Reims de SciencesPo Paris

L'Union : En quoi cet événement est-il important pour la communauté étudiante ?

Tilman Turpin : C’est le seul moment où les délégations des sept campus se retrouvent, car ils se voient très rarement tous ensemble. C’est un moment fédérateur et l’administration accompagne de très près l’équipe organisatrice. J’ai d’ailleurs rencontré l’équipe avant mon arrivée officielle à la rentrée 2017.


U : Des mesures ont-elles été prises après les débordements de l’édition 2017, à Dijon ?

TT : Non, ces mesures ont été prises dans le cadre du plan Vigipirate renforcé. C’est un événement qui se déroule dans des infrastructures publiques. Nous avons donc mis plus d’agents de sécurité pour contrôler les accès et garantir la sécurité des participants. La police nationale est informée.


U : Est-il pertinent pour SciencesPo d’investir 17 000 € dans le Minicrit ?

TT : Nous considérons que c’est un événement porté par les étudiants et que SciencesPo doit y contribuer.


Article publié dans l'Union, en print et web.

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