Le jeune homme psychologiquement instable a été hospitalisé d’office, lundi soir.

Les 20 pompiers dépêchés sur place auront mis plus de quatre heures pour éteindre l’incendie, lundi entre 18 heures et 22 h 30. Trois lances et la grande échelle ont été nécessaires. Un quart de cette maison de 200 m2, située rue de la Chapelle, à côté du champagne Rogier père et fils, a été détruit par les flammes. Aucune victime n’est à déplorer.
DE NOMBREUX GENDARMES MOBILISÉS
Les voisins ont d’abord senti l’odeur de brûlé, avant de sortir dans la rue et de voir que de la fumée s’échappait du toit de la maison. Les badauds ont été rapidement écartés, par mesure de sécurité, par les nombreux gendarmes présents sur les lieux. Ceux-ci ont interpellé l’occupant de la maison, un homme de 29 ans, soupçonné d’avoir volontairement mis le feu. Il a été hospitalisé d’office.
L’homme, âgé de 29 ans, serait sorti de la maison avec un couteau à la main. Il a été hospitalisé d’office dans la soirée. « C’est une personne qui cause des problèmes depuis son arrivée dans la commune, au mois de novembre. Des témoins m’ont affirmé l’avoir vu sortir de la maison avec un couteau », indique le maire, Franck Bailly. L’élu a demandé qu’il soit « examiné par un docteur et interné sur-le-champ. » Une voisine, qui n’était pas présente lors de l’incendie, affirmait hier que le responsable était « un faible d’esprit », à cause duquel elle aurait « appelé la gendarmerie peut-être une quinzaine de fois. » Le jour même, le jeune homme serait entré dans la cour de cette femme : « Il faisait des bêtises, traitait les gens de tous les noms. » Elle croit savoir qu’il aurait été « interné à deux reprises en hôpital psychiatrique. » Un risque d’effondrement ayant été constaté, le maire a pris, lundi dans la soirée, un arrêté de péril, interdisant la circulation et le stationnement dans la rue, avec la mise en place d’une déviation.
Article écrit avec Guillaume Lévy, publié dans l'Union en print.
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